Le chef des milices Wagner Prigojine s’est aujourd’hui publiquement exprimé contre Poutine et sa politique consistant à poursuivre la guerre en Ukraine (si si, c’est pas une blague!), en réclamant d’y mettre fin sur-le-champ.
D’un côté ça s’explique facilement. L’un est à Bakhmout et voit quotidiennement des centaines de soldats russes crever tous les jours, et l’armée russe avec un moral anéanti, un manque sévère d’armes et des pertes colossales (dont il parle ouvertement et publiquement contrairement aux médias russes) ; et anticipe de dizaines de milliers de soldats qu’ils vont à nouveau inévitablement perdre lors de la contre-offensive ukrainienne imminente (ainsi qu’éventuellement sa propre mort).
Alors que l’autre se la coule juste douce dans son bunker, donne des directives d’annoncer dans les médias des pertes 10-15 fois moindres que les pertes réelles, et réfléchit à quand et comment décréter une nouvelle mobilisation. Mais d’un autre… alors que jusqu’à présent, y avait "que" l’Ukraine et la communauté internationale qui cherchaient à capturer Prigojine, Poutine s’est ajouté a cette liste.
Donc maintenant, il devrait faire particulièrement faire gaffe aux tirs amis… Quoique, est-ce que c’est ça qui le sauvera maintenant ? Car en Russie, l’espérance de vie de ceux qui s’expriment publiquement contre Poutine reste largement inférieure à la moyenne même hors temps de guerre. Indépendamment du fait qu’ils aient servi Poutine antérieurement ou non.